Shadow of the Colossus
Après avoir lu différents articles sur ce jeu PS2, je me suis décidé à le commander. Deux jours plus tard, il arrivait dans ma boîte aux lettres.
Shadow of the Colossus est la suite de l’excellent ICO. Il s’agit d’un jeu d’aventure/action sur Playstation 2 dont le héros entre dans un monde en marge, chevauchant son fidèle cheval (aggro) sur lequel nous pouvons distinguer le corps inanimé d’une jeune femme. Notre héros passe les portes de ce monde afin de rencontrer le maître des lieux, ayant entendu dire que celui-ci pouvait redonner la vie. Houlà jeune homme, ce n’est pas si simple pour un mortel. Il faut détruire l’ensemble des immenses idoles en pierre placées de part et d’autre de la grande pièce dans laquelle nous atterrissons. Chose impossible dixit le maître des lieux mais chacune de ces idoles vit au travers d’une incarnation de colosse au sein de ce monde. Battre un colosse revient à détruire une idole. Waoow cool, j’ai une soluce pour redonner la vie à ma dulcinée . Le jeu est introduit par une très belle cinématique et au fil du temps, sur chaque événement particulier, d’autres cinématiques viendront complèter l’histoire.
Ma première impression est que Shadow of the Colossus est bien de la même trempe qu’ICO. L’environnement est grand, spacieux et beau. Ok, ce n’est qu’un jeu PS2 mais la sensation d’immensité est bien là , même si l’effet de brume utilisé de façon à ne pas afficher une grande profondeur de vue, vient réduire cette sensation. Ce n’est pas bien gênant, l’ambiance est immédiatement placée. Ma femme, n’appréciant pas vraiment les jeux vidéos au sens large, s’est exclamée tout au long de l’aventure « waoow c’est beau »… Je pensais en moi-même, tsss tsss, meuuuh non ce n’est pas beau, c’est classe et bien réalisé mais comparé aux rendus que l’on peut admirer sur PC, c’est léger. Je n’ai pas voulu la réfreiner dans ses sensations et puis il est vrai qu’il en ressort une certaine idée du beau 😎
Allons-y, c’est parti ! Je siffle Aggro (mon cheval) et en avant pour le premier colosse. Heuuu je vais où là ? C’est immense ici ! En sortant mon épée de son fourreau, un rayon lumineux permet de donner la direction vers laquelle se trouve le colosse convoité. Plus le rayon est convergent, plus la direction est correcte. Ah, c’est sympa comme principe. Aller zou, un petit coup de map pour se repérer… heuuu.. ah oui alors là , la map est à la limite de l’inutilisable. Pas grave, ça donne toujours une petite idée. En avant vers le premier colosse.
Après une gentille balade à cheval, je me retrouve face à un immmmmennnnse colosse.. waooow la taille de guignol, mais il est énoooorme !
Chaque colosse a un (ou plusieurs) points faibles. Ceux-ci sont repérés par une lumière bleutée émanant de la dite zone. Il faut planter son épée à plusieurs reprises sur chacun de ces talons d’Achille mais avant cela, il faut atteindre ces points. Pour donner un ordre d’idée, les colosses mesurent environ 30 mètres de haut, il faut donc systématiquement leur grimper dessus afin d’atteindre leurs zones sensibles. Généralement, une des zones se trouve sur la tête dudit colosse mais il faudra se hisser sur d’autres extrémités de son corps pour le finir. Attention, petite précision « utile » : les zones sensibles n’apparaissent QUE lorsque notre héros maintient son épée en main. Si vous ne sortez pas l’épée, vous ne verrez pas la zone bleutée de plus, cette zone n’est pas visible à distance, il faut être assez proche pour la distinguer. Petit bémol néanmoins, certains points sensibles sont immédiatement visibles et à portée de notre arc (oui nous avons aussi un arc). Typiquement, sur certains passages une bonne volée dans un des pieds du colosse le mettra à genoux.
Vous l’avez compris, il faudra grimper sur les colosses. La touche R1 permet à notre héros de s’accrocher à tous types de rebords saillants et aussi de s’agripper aux poils desdits colosses. Une jauge rose circulaire nous informe sur la capacité du héros à rester accroché. Plus le cercle diminue, moins il vous reste de temps et lorsque ce cercle disparaît, la chute est inévitable. Il vous faudra gérer cette résistance en vous reposant, c’est à dire en lachant prise dans un état stable. Dans ce cas, la jauge augmentera et par là même, vous redonnera un peu de répit. Ne soyez pas naïf, les monstres ne se laisseront pas faire et vous secouerons dans tous les sens. Ne lâchez pas R1 lorsqu’ils s’agitent, à vous d’être dans le pulse 🙂 .
Les combats sont funs, stressants, amusants et la vision du premier colosse mordant la poussière est bien jouissive . L’histoire se déroule, vous enchaînez les colosses avec parfois quelques difficultés pour trouver les points sensibles. Pas de panique, les chutes de 30 mètres n’aboutissent pas par la mort de notre héros. Il est sonné et sa vie descend copieusement mais quelques secondes de répit lui permettent de regagner un nouveau souffle et zouu on repart à l’assaut. Très très fun.
Quelques regrets néanmoins sur la partie sonore du jeu. J’aurais apprécié un son en Dolby Digital avec de bonnes grosses basses lorsque les colosses s’écroulent par exemple. La qualité sonore reste faible dans la majorité des jeux PS2 auxquels j’ai pu jouer, je le regrette et j’espère que les choses vont s’améliorer avec l’arrivée de la PS3 😉 .
Je ne veux pas en dire plus sur Shadow of the Colossus afin d’éviter le spoiler crasseux. L’aventure mérite vraiment d’être vécue pleinement. Si toutefois vous avez quelques difficultés sur certains passages, voici un lien décrivant l’ensemble des combats mais n’en abusez pas, je vous conseille de prendre votre temps. A noter néanmoins que le dernier colosse décrit sur cette page, n’est pas complet et j’ai eu du mal à comprendre ce que l’on attendait de moi.
Pour finir, nous (ma femme et moi) sommes restés sur le cul après avoir vaincu le dernier colosse. Sony Computer nous gratifie d’une cinématique d’au moins 15 minutes afin de conclure cet épisode. Jouissif je vous dis.
mars 23rd, 2007 at 18:39
mmmmmmm ça fait envie, tout ça ^^
Mais tout le jeu se résume à battre des colosses ? ça n’est pas légèrement répétitif, voire limité dans le gameplay ?
En tout cas, la PS2 est une sacré bonne machine 🙂
ça me donne envie d’acheter aussi une wii, tiens !! Ah merde, y a pas de rapport. Enfin si, le côté « je joue dans mon canapé ou disons dans le salon », qui manque au PC…
mars 23rd, 2007 at 19:02
Globalement oui, les combats contre les colosses sont la base du jeu. Il faut tout de même considérer les balades à cheval nécessaires pour atteindre le site où aura lieu le combat. Des balades de type orientation dans un monde assez grand. Ca détend 🙂 .
Le côté « je joue dans le salon » est en effet très confortable et très appréciable.
La Wii : mouaif 😉 . L’avantage c’est qu’elle ne coûte que 250â?¬ m’enfin pour le reste, je ne suis pas du tout convaincu. Comme le disait l’un de mes collègues, tu finis par jouer assis en faisant des mouvements de poignets d’une ampleur équivalente à l’échauffement des pongistes
mars 23rd, 2007 at 19:29
Completement autre chose : tu pourrais mettre des liens de retour à l’accueil en bas de page ? Surtout pour la partie « comment », où je suis actuellement (de par le fait ^^)
Un fois que j’ai tapé mon commentaire, pas de possibilité de retourner à l’accueil 🙁 (ou alors j’ai pas vu => c’est qu’il y a un pb d’ergonomie, non ? ;))
mars 23rd, 2007 at 19:46
Arf, sinon tu peux ouvrir les comments dans une autre TAB
Bon ok, je verrai ce que je peux faire