Quatre mois après sa sortie aux USA et au Japon, voici la Playstation 3 déboulant en 1 million d’exemplaires sur le vieux continent dont 100.000 destinés à la France. Certains distributeurs de la capitale sont restés ouverts à minuit pour satisfaire le gogo pressé de se faire délester de 600€. D’après gamekult , la sauterie de Sony n’a pas eu les retombées espérées. Une cinquantaine de consoles auraient été vendues à l’issue de cette opération commerciale (information recoupée ce matin sur France Inter) mais bon ça, je m’en fout royalement, passons à des choses plus interessantes.
Vue générale
La console est livrée dans son boîtier noir équipé d’un disque dur de 60Go (S-ATA au format standard 2.5″) avec un PAD, un cordon USB permettant de recharger/raccorder le PAD sur la console, le cordon d’alimentation, un câble Ethernet, le câble AV Multi (Composite… *houuuu*) et son adapteur péritel.
Le format ovoïde du boîtier rend impossible l’empilement de différents éléments électroniques de votre salon et sa couleur noire semble avoir été choisie pour attirer la poussière et mettre en évidence les traces de doigts. Ca commence bien. Il est clair que j’aurai apprécié avoir le choix entre différents coloris et un joli aluminium brossé aurait été parfaitement raccord avec mon équipement actuel. Bon tant pis.
La PS3 est animée par un processeur (le Cell) composé d’un coeur principal (PPE – PowerPC Processing Element) sur une architecture de type PowerPC donc, et de huit coeurs spécialisés (SPE – Synergetic Processing Element). Le GPU quant à lui, est basé sur une architecture G70 de chez NVidia. Je ne vais pas m’étendre sur ces aspects matos, ce n’est pas le but de ce billet.
Vous le savez sûrement, Sony a fait le choix du Blu-ray en terme de source HD. Ce lecteur de type stick in (mange disque) offre une compatibilité avec les formats BD 2x, DVD 8x, CD 24x et SACD 2x. Mince, j’aurai préféré un lecteur à tiroir plutôt qu’une cochonnerie mange disque. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais cette techno ne m’a jamais rassurée. Cela dit, entre un mange disque bien foutu et un tiroir cheap il faut voir 😉 .
Le PAD
Vous me reconnaisez ? Non : vous sortez, Oui : on continue ensemble . C’est bien un PAD PS2 like. Son format est identique mais quelques nouveautés font leur apparition.
Tout d’abord un raccordement wireless Bluetooth offrant une liberté d’éloignement avec la console. Celle-ci accèpte jusqu’à sept PAD reliés, m’est avis que ça devrait suffire. La techno wireless implique une batterie embarquée dans le PAD et donc nécessite une charge régulière se réalisant grace au cordon USB fourni. Lors de la charge, le joueur pourra continuer à jouer mais j’ai lu quelque part que ce cordon était un peu court et la connectique côté PAD serait un poil cheap . Apparemment, le câble mesurerait 1.5m… personnellement, je ne trouve pas ça très court.
A l’image de Nintendo et sa Wii, Sony a développé un PAD à détection de mouvements baptisé SixAxis. Pour l’heure, il semble que le seul jeu exploitant cette techno soit Call of Duty 3 .
Dernière nouveauté sensible de ce PAD, l’apparition des touches L2 et R2 en mode progressif. Ce ne sont plus des tout-ou-rien mais des espèces de stick dont la pression sur l’un d’eux permet un dosage de … heuuu… un dosage quoi .
Ah non, j’allais oublier. Sony a décidé de supprimer les vibrations de ses nouveaux PAD PS3… *houuuuu*… Remboursez !
La connectique
Outre le raccordement Bluetooth dont le PAD est le premier équipement à utiliser en natif, on trouve quatre ports USB 2.0, une connexion Ethernet (RJ-45), un raccordement WiFi (802.11 b/g – Wep et Wpa), trois slots lecteurs de cartes MemoryStick/SD/CompactFlash, une sortie vidéo analogique (Composite, S-Video et YUV), une sortie video numérique HDMI et une sortie audio numérique optique. C’est du lourd.
Passons sur les slots des cartes mémoires dont je me moque éperdument pour s’attacher aux formats vidéos.
De base, la console est livrée avec un câble vidéo/audio à trois connecteurs permettant de sortir le son stéréo (cinch rouge/blanc) et la vidéo dans un format composite (cinch jaune) le tout se branchant sur l’adaptateur péritel fourni. Beuurkkk… Oubliez tout de suite un éventuel raccordement via cette interface et préférez un « câble » optique raccordé à votre ampli pour ce qui est de l’audio. J’aurai apprécié une sortie s/pdif en plus ou même à la place de l’optique. J’ai une mauvaise expérience avec l’optique et ça n’apporte absolument rien dans de telles conditions. Tant pis.
Pour la vidéo, là ça se complique un peu puisque tout le monde n’a pas encore de diffuseur avec une entrée HDMI. Si votre téléviseur en est équipé, n’hésitez pas une seconde, dans le cas contraire tournez-vous vers un câble YUV offrant un très bon rendu ou bien encore un câble S-Video améliorant nettement le format basique (Composite). Evidemment, ceux-ci ne sont pas fourni en standard, il vous faudra acheter le câble correspondant à votre choix.
Rétro-compatibilité
Contrairement à ce qui avait été annoncé lors des premières opérations de communications made in Sony, l’ensemble des jeux PS2 ne seront pas compatible sur la PS3. Lors de la conception de leur console (et sauf erreur sur les premières versions de la PS3), Sony avait embarqué des chips sortis de la PS2 de façon à garantir cette compatibilité mais pour des raisons économiques, « ils » sont revenus en arrière. Dorénavant, la compatibilité avec la PS2 est laissée à la charge d’une couche logicielle (un émulateur), la conséquence de cette décision est la rupture de compatibilité systématique. Pas de panique pour autant, les mises à jour du firmware devraient règler ces défauts. On parle déjà de plus de 1200 jeux PS2 compatibles avec cette nouvelle console.
Contenu vidéoludique
Aujourd’hui, 30 jeux PS3 accompagnent la sortie de la console. Ce n’est pas très important m’enfin il faut laisser le temps aux studios de développement de nous pondre des titres exploitant les nouvelles ressources de cette station de jeux.
En vrac, les titres :
Resistance Fall of Man, MotorStorm, Genji Days of the Blade, Formula One Championship, Ridge Racer 7, Call of Duty 3, Marvel Ultimate Alliance, Tony Hawk’s Project 8, Gundam Target in Sight, Full Auto 2, Sonic the Hedgehog, Virtua Fighter 5, Virtua Tennis 3, World Snooker Championship 2007, NBA 2K7, NHL 2K7, Blazing Angels Squadrons WWII, Enchanted Arms, Tom Clancy’s Splinter Cell Double Agent, The Elder Scroll IV : Oblivion, Def Jam : Icon, Fight Night Round 3, NBA Street 4 Homecourt 2007, Need for Speed Carbon, The Godfather : The Don’s Edition, Tiger Woods PGA Tour 2007, Untold Legends Dark Kingdom, F.E.A.R. , Tekken Dark Resurrection, Lemmings, Go ! Sudoku, Go ! Puzzle, Blast Factor, Flow, Super Rub’a’Dub, Gripshift.
Pour de plus amples informations, je vous renvoie sur la page concernée (Le site est parfois lent).
Au cours de l’automne 2007, Sony devrait lancer un univers virtuel persistant (baptisé Home) dans lequel le joueur pourra créer son avatar et gérer un environnement personnel tout en échangeant des données avec les autres joueurs. Certains en font l’analogie avec Second Life . Plutôt qu’une longue description, allez jeter un oeil sur la vidéo ci-dessous.
Note : Je ne possède pas (encore ? ) de PS3, ce billet a été rédigé sous forme d’une revue de presse. Les éventuelles erreurs s’étant fortuitement introduites dans cet écrit me vaudront, pour chacune d’elles, un coup de règle métallique sur mes petites phallanges. N’hésitez pas.